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Avenches, Canton, Entreprise société

Résumé de l’aventure Yahoo et Rolle

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Yahoo n’est pas la seule entreprise à avoir pris la décision d’installer son siège social à Rolle, cette commune suisse du canton de Vaud sise dans le district de Nyon.  En effet, Chiquita Brands International, Honeywell, Cisco, Nissan, PPG, Cadbury et Nidecker ont aussi adopté ce territoire. Rolle étant située à une vingtaine de minutes de l’aéroport de Cointrin, dans un cadre de vie d’une excellente qualité, le choix s’avérait propice.  De plus, en s’implantant dans la région, la compagnie Yahoo pourrait profiter des avantages de l’arrêté Bonny qui permet de bénéficier d’allègements fiscaux, ce qui représente un avantage non négligeable.  Un bien beau projet…

Un succès inespéré

Dans les années 90, deux étudiants de l’Université de Stanford aux Etats-Unis, Jerry Yang et David Filo, partagent une même passion pour Internet et ses multiples possibilités. Pour faciliter la recherche sur le Web, ils ont l’idée de créer un topo-guide, sorte de bibliothèque thématique divisée en catégories et sous-catégories qu’ils nomment « David and Jerry’s Guide to the World Wide Web ». La notoriété de ce nouvel outil informatique dépassant leurs prévisions, ils vont peaufiner sans cesse leur annuaire. En 1994, leur site accueillait déjà 10 000 visiteurs, ce qui était spectaculaire à l’époque. Le temps était venu de trouver des partenaires potentiels. L’équipe s’enrichira de nouveaux cerveaux tels que Tim Brady, Donald Lobo, Srenija Srinivasan et Yahoo peut passer à la vitesse supérieure. En 2001, le Canadien Mark Opzoomer (ex-directeur de Virgin Communication et président de Xtempus Ltd) accepte la direction de Yahoo.

Crise financière

Confrontée à la crise financière au début de cette année, Yahoo a vu son bénéfice chuter dangereusement, en particulier au cours du premier trimestre. Le projet de construction de son siège à Rolle est donc suspendu pour l’instant et sa réalisation demeure compromise, tout comme celle du Data Centre que le géant d’Internet comptait installer à Avenches.

Le monde des affaires est bien souvent imprévisible.

Canton, Entreprise société

Vaud : la plus grande concentration économique de la Suisse occidentale

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carte_suisse_romandeLe Canton de Vaud, avec ses 700 000 habitants, compte aujourd’hui parmi les territoires les plus peuplés de Suisse. Quatrième canton du pays par sa superficie, troisième en termes de population, il accueille aujourd’hui des entreprises florissantes et des hautes écoles de renommée internationale. Sa population, essentiellement urbaine, se concentre au bord du Lac Léman et dans le Nord vaudois.

Plus de 40 000 entreprises où s’affairent plus de 340 000 salariés sont basées dans le Canton de Vaud, qui est devenu par le fait même la plus importante concentration économique de la Suisse occidentale. Cette région constitue également l’un des principaux pôles d’innovation, de recherche et de formation professionnelle grâce à son université renommée fondée en 1537 (environ 25 000 étudiants et chercheurs) et son école polytechnique (EPFL). Sans oublier les nombreux instituts de réputation internationale installés sur son territoire ainsi qu’une dizaine de hautes écoles supérieures (HES) qui oeuvrent dans des domaines aussi variés que l’ingénierie, la santé, la pédagogie, le design, les arts et l’hôtellerie,

Depuis plus de dix ans, le canton de Vaud poursuit une politique active de développement axée sur différents créneaux de compétences technologiques et scientifiques telles que la micro-nanotechnologie, les sciences de la vie, l’industrie de précision, les technologies de communication et d’information, les technologies liées à l’environnement et à l’énergie, ainsi que ce qui touche l’industrie agroalimentaire. Un important programme d’aide et d’accompagnement gratuit a été mis en place afin de notamment stimuler la création, le développement et l’implantation d’entreprises actives de ces secteurs d’activités : prêts garantis par l’État, prises en charge des intérêts bancaires, subventions pour la formation du personnel ainsi que pour des projets de développement d’entreprises, mesures fiscales incitatives.

Attirées par l’environnement économique et la présence de compétences de pointe dans leur domaine d’activité, un nombre croissant d’entreprises internationales choisissent le Canton de Vaud pour y développer leurs opérations.

En voici quelques exemples: Cisco, Yahoo, Eaton, General Mills, Logitech, Nestlé, Philip Morris, Nokia Research Center, Merck Serono, Solar Impulse, Siemens, SC Johnson et Schott Guinchard et bien d’autres..

Actualité

Technopôle d’Orbe: le compte à rebours touche à sa fin

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Lancé en 2003, le projet d’un technopôle environnemental à Orbe est sous pression. Le concept ? qui prévoyait de réunir des entreprises actives dans les technologies environnementales et les énergies renouvelables ? doit affronter un nouvel obstacle: l’échéance du permis de construire, à fin septembre.

Reportée plusieurs fois, la construction pourra-t-elle toutefois débuter avant la date butoir? «Oui, affirme Alain Jenny, président de Granit Green Networks SA, la société qui gère le projet. Le but est de réunir des entreprises capables de fournir des solutions globales à la clientèle, avec un secteur administratif et de services commun. Du coup, les activités de certaines d’entre elles ne correspondent pas à cet objectif.» Mais selon lui, la moitié de la superficie est réservée. Côté financement, 5 millions de francs ont déjà été investis dans le Technopôle, devisé à 12 millions.

Collaborant au projet, le directeur de l’Association pour le développement du Nord vaudois Jean-Marc Buchillier met en avant la complexité du concept. De plus, trois technologies ont trouvé un financement et sont prêtes à s’y implanter. Quant aux divers reports de chantier, il ne cache pas que la difficulté de se procurer des capitaux est en cause. «Le financement final n’est pas entièrement bouclé, mais on est à bout touchant.»

Au-delà d’une prolongation de quelques jours, le projet devra repasser par une mise à l’enquête. Dans le pire des cas, la Commune rachètera les 6700 m2 de terrain, au même prix qu’elle l’a vendu.