Archives de catégorie : Canton

L’UDC vaudoise, toujours aux mains des paysans

L’association « moutons de garde » est une initiative citoyenne créée en réaction aux dérapages de la campagne électorale suisse de cet automne 2007.

Le blochérisme a été digéré avec une placidité de ruminant. Le parti enverra à Berne une députation entièrement agricole.

L’ingénieur agronome Pierre-François Veillon et les quatre paysans (parfois aussi vignerons) Guy Parmelin, André Bugnon, Jean-Pierre Grin et Alice Glauser. Auquel s’ajoutera le tout aussi terrien Jean-Luc Chollet, si Guy Parmelin est transplanté au Conseil des Etats. En douze ans, l’UDC vaudoise a réussi l’exploit de tripler ses électeurs (de 7,7% à 22,4% des suffrages exprimés) sans rien changer au caractère de ses élus. Sa délégation à Berne sera entièrement campagnarde.

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Un éleveur aiglon mise sur l’énergie solaire


L’Aiglon Félix Loewensberg veut imiter les Aeberhard, du nom des agriculteurs fribourgeois qui avaient installé près de 1000 m2 de capteurs solaires sur l’un de leurs toits. Producteur d’oeufs à la Ferme des Trois Epis, le Chablaisien est sur le point d’aménager des capteurs photovoltaïques sur les pans sud-ouest de deux de ses bâtiments affectés à l’élevage et à la ponte. «Le même type et dans le même ordre de grandeur qu’à Barberêche», précise-t-il. Son projet de plus de 900?mètres carrés ? estimé à près d’un million de francs ? est actuellement à l’enquête publique jusqu’à début octobre.

Un tel investissement a été rendu possible par l’introduction à venir, par la Confédération, d’une taxe de 0,6?centime au kWh ? plus de 300 millions de francs par an ? pour encourager le recours aux énergies renouvelables. Une forme de subvention qui permettra aux compagnies électriques de racheter cette énergie des petits producteurs au prix coûtant et non à celui du marché, bien inférieur.

Dans le cas de Félix Loewensberg, la production d’électricité obtenue via ses capteurs sera conséquente et entièrement reversée sur le réseau de Romande Energie. Quelque 100?000 kWh par année, «soit l’équivalent de la consommation de trente ménages environ», continue l’Aiglon.

Le M2 sort de l’ombre sur le nouveau pont Saint-Martin

«Et dire que dans un an, cette scène-là se produira toutes les deux minutes.» Aujourd’hui pourtant, les badauds, ingénieurs et ouvriers, massés sous le pont Bessières avaient l’impression d’assister à un moment historique. Un peu avant midi, la rame n°15 du futur M2 lausannois a pointé le bout de son nez à la sortie du tunnel de Langallerie (photo P. Maeder). Le premier coup de klaxon a résonné sous les voûtes. Le métro a franchi le pont Saint-Martin, construit sous le pont Bessières, avant de s’engager dans le tunnel Viret, sous la Cathédrale. Peu après, et cela grâce à une autorisation exceptionnelle de l’Office fédéral des Transports, une vingtaine de journalistes ont pu monter dans la rame.Désormais, les six kilomètres du tracé, d’Ouchy à Epalinges, sont électrifiés grâce à la mise sous tension du troisième et dernier tronçon (Ours-Ouchy). Une étape importante. Mais les futurs usagers devront encore patienter avant de s’engouffrer dans les stations. Des milliers de tests – freinage, puissance, sécurité – doivent encore être effectués jour et nuit d’ici à la mise en service du premier métro automatique urbain de Suisse qui sera composé de quinze rames. «On vous la promet pour le Comptoir 2008, vraisemblablement entre le 15 et le 22 septembre», a déclaré Olivier Français, municipal lausannois en charge des Travaux. Lors des portes ouvertes du 1er décembre prochain, le public pourra visiter certaines stations et les rames à l’arrêt. Quant à la société Métro Lausanne-Ouchy, maître d’œuvre de l’ouvrage, elle a rappelé que la tension du rail conducteur  750 volts serait fatale à qui s’y frotterait.

Lausanne: une bagarre implique une vingtaine de personnes

Une bagarre impliquant une vingtaine de personnes a éclaté peu avant 05h00 devant une discothèque de Lausanne. La police a dû intervenir pour séparer les protagonistes.

Les forces de l’ordre ont dû recourir à des sprays au poivre pour tenir à distance « la foule présente, hostile et agressive », indique la police municipale. L’un des participants à la bagarre a été interpellé pour avoir brisé une vitrine d’exposition.

Portables bannis et décolletés cachés

Portables bannis et décolletés cachés

La conférence des maîtres a adopté vendredi un nouveau règlement de comportement appliqué depuis hier aux 900 élèves de l’établissement secondaire Léon-Michaud

Les écoliers ont été mis au parfum dès le matin: dorénavant les portables allumés sont bannis de l’enceinte de l’établissement, tout comme les MP3 et autre Ipod.

Jusqu’à la fin de l’année dernière, les élèves pouvaient pianoter librement sur leur clavier durant la récré. Un acte pour lequel ils risquent aujourd’hui la confiscation de leur appareil voire une punition, en cas de récidive. «Nous n’avons jamais surpris un élève en possession d’images inadmissibles, mais nous avons préféré agir de manière préventive», insiste Gustave Millasson, directeur de l’établissement.

Autre nouveauté de la rentrée 2007, l’achat de T-shirts pour couvrir ces seins, ventres et bas de dos que l’on ne saurait voir. «Une tenue vestimentaire correcte était déjà exigée les années précédentes. Cela figure dans la loi scolaire. Ce que nous introduisons, c’est une solution», développe le directeur. Les vêtements devront être rendus lavés dans un délai d’une semaine ou seront facturés 30 francs.

Premier test pour les nouveaux automates à billets

«Où je vais? dans les hauts de Lausanne.» «Oui, mais où exactement?» «A Bel-Air.» «Alors vous appuyez sur Zone 11!» Petit dialogue de quelques secondes extrait d’une journée de test, hier sur la place de la Gare à Lausanne, entre une jeune femme qui voulait prendre un bus et un employé des Transports publics de la région lausannoise (TL) chargé de l’information aux clients. Les TL mettent en effet à l’épreuve jusqu’à demain ou après-demain deux exemplaires modifiés de leurs automates à billets. La grosse nouveauté vient du fait que leur façade est munie d’un écran tactile qui remplace la kyrielle de petits boutons habituels.

«Et ça rend la monnaie ce machin?» Visiblement, un client n’avait pas encore intégré hier la modification la plus récente des automates. Il n’a par contre pas eu le moindre problème avec l’écran tactile. Selon les testeurs des TL, l’appareil a fonctionné correctement pour sa première journée. Et nous avons pu vérifier que la plupart des usagers l’adoptaient assez rapidement.

Coïncidence: à quelques mètres de là, dans le hall principal de la gare CFF, des employés de l’entreprise fédérale expliquaient eux aussi aux clients le fonctionnement de la nouvelle interface des automates à billets CFF. L’écran tactile faisait déjà partie des machines depuis quelques années. Mais les fonctions sur l’écran ont été modifiées.