Les bureaux de coordination de Morges et Nyon sont débordés, non pas seulement par les demandes parentales, mais aussi par les candidates à la garde des petits.
A Nyon, les inscriptions de mamans de jour sont passées de 42 l’an dernier, à 60 pour cette rentrée. «La nouvelle loi sur l’accueil de jour des enfants (LAJE) a fait peur. Elle incite ces dames à rejoindre une structure officielle (gérée par une commune ou une association de communes, ndlr.)», défend Dominique Auzias, coordinatrice.
La LAJE n’explique pas à elle seule la cause de l’explosion de la courbe. Les campagnes d’informations et le bouche à oreille commencent à faire changer les esprits. Petit à petit, les femmes se déclarent prêtes à se lancer dans cette activité grâce aussi à la professionnalisation de cette occupation.
Cela tombe plutôt à point, car les nouveaux quartiers poussent comme des champignons à La Côte et le nombre d’enfants augmente.
A Nyon, le développement immobilier se situe au Pré-Cossy et aux Fontaines. En attendant, l’ouverture d’une nouvelle UAPE dont le projet sera présenté prochainement aux conseillers communaux, les mamans de jour pallient pour l’instant au besoin spécifique d’encadrement des écoliers de ces quartiers.
Dans la région morgienne, les nouveaux logements construits à Préverenges, Denges et bientôt à Saint-Prex font subir une pression similaire au service de placement familial qui gère un réseau de 150 mamans de jour. Pour ce dernier, la création d’une caisse devient urgente, car elle permettra de centraliser le versement de salaires et d’assumer en même temps la couverture des assurances. Aujourd’hui, les parents règlent directement la maman de jour, considérée comme une indépendante. Celle-ci ne dispose donc pas de couverture d’assurance. Le processus est lancé