La ville de Montreux accueillera les 23 et 24 octobre 2010 la 13ième édition du Sommet de la Francophonie (OIF). Un sommet de ce genre est axé vers la défense de la langue française, de la diversité culturelle, pour le dialogue Nord-Sud, ou encore la biodiversité. Mais c’est aussi un formidable forum où se débattent les questions d’actualité.
Rappelons ici que la Francophonie représente 10% de l’humanité et 11% de la richesse mondiale, et constitue l’un des rares carrefours de la planète où s’établit un véritable dialogue entre pays du Nord et pays du Sud. Le prochain Sommet sera ouvert à la société civile au moyen du Village de la Francophonie et des tables rondes thématiques qui seront organisées du 17 au 24 octobre. L’organisation Amnesty participera à cet événement dans le cadre de sa campagne « Exigeons la dignité » et parlera notamment de la santé maternelle, l’un des huit objectifs du millénaire.
Ce Sommet réunira les 70 chefs d’État et de gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie (qui fêtera ses 40 ans cette année), et 3’000 délégués et des centaines de journalistes sont attendus fin octobre sur la Riviera vaudoise. Pour protéger les participants et assurer le bon déroulement de l’Événement 6’500 militaires seront engagés.
La ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey y voit un moyen de renforcer la tradition de conciliation de la Suisse. Selon cette dernière, l’Organisation internationale de la Francophonie peut constituer un réseau important pour la Suisse, qui n’est ni membre de l’Union européenne ni de l’Espace économique européen. En temps que quatrième plus grand contributeur, derrière la France, le Canada et la communauté francophone de Belgique, elle occupe du moins une position importante au sein de l’organisation.