Selon le dernier recensement fédéral, 82% de la population vaudoise (soit 524’200 personnes) sont de langue principale française, notamment en raison de la proximité de Vaud avec la France, ainsi que les cantons de Genève et de Neuchâtel, également francophones. C’est d’ailleurs la langue officielle du canton de Vaud et toutes les activités de l’État doivent se dérouler en français. L’anglais est parlé couramment par un grand nombre d’habitants (17 %) plus particulièrement dans leur milieu de travail. Viennent ensuite l’allemand (4,7 %) obligatoire à l’école, l’italien (2,9 %), le portugais (2,4 %) et l’espagnol (1,6 %). De par le caractère touristique et international de la région du Léman, les langues les plus importantes y sont aisément comprises et parlées.
Il faut préciser ici que le canton de Vaud compte quelque 185 000 personnes provenant d’un autre pays, ce qui signifie 28,2 % de la population totale, dont 13 000 étudiants, ainsi que 27 000 personnes résidantes non permanentes. Vaud est, en troisième position après Bâle-Ville (29 %) et Genève (38 %), l’un des cantons où la part de la population étrangère est la plus élevée. Les autres langues comptent pour 10,5%.
Déjà, à l’école
Les élèves de tous les cantons romands apprennent l’allemand comme première langue « étrangère » depuis la 4ème année primaire sauf dans le canton de Vaud où cet apprentissage ne commence qu’en 5ème primaire.
Le patois vaudois
Jusqu’au 19e siècle, les Vaudois parlaient couramment le «patois vaudois», une variété du franco-provençal propre au canton de Vaud. Il est intéressant d’apprendre que le patois vaudois était parlé différemment d’un village ou d’une vallée à l’autre, sans difficultés majeures de compréhension.