Archives de catégorie : Economie

Lausanne, capitale vaudoise du shopping

rue de la Palud
rue de la Palud

La capitale du shopping vaudois est sans contredit Lausanne. On y trouve de tout, la plupart des grandes marques internationales de vêtements y sont représentées, sans oublier le vaste choix d’accessoires, d’articles d’optique et d’électronique, les librairies (également en langues étrangères) ainsi que les meilleures ressources pour apprécier l’horlogerie et la bijouterie suisse. Il est également possible de découvrir ou retrouver des spécialités du terroir (vins, fromages, charcuterie) et le fameux chocolat suisse. Dans la Région du Léman, le cœur historique des villes est resté un endroit de commerce. Souvent aménagé en zone piétonne, le centre ville est le paradis du shopping : des enseignes commerciales nationales ou internationales aux commerçants indépendants, privilégiant l’accueil et le conseil personnalisé.

Sur la Rue de Bourg, les artisans de toutes sortes et les maîtres chocolatiers se partagent la zone piétonne avec les boutiques de luxe et les horlogers-bijoutiers mais la plus grande concentration de commerces (magasins, boutiques, grandes surfaces) se trouve dans les rues situées autour des places St-François et de la Palud.

Le grand centre commercial de Lausanne

Plus de 50 enseignes réparties sur cinq niveaux attendent les chasseurs d’aubaines et de nouveautés dans ce centre commercial situé sur la rue des Terreaux, à proximité de la Gare du Flon. Que ce soit pour les sports ou les loisirs, l’habillement, pour les produits de beauté et de santé, cette adresse est à retenir. Les boutiques les plus à la mode telles que NafNaf, Kookaï, Triumph International, n’en sont que quelques exemples. On peut aussi profiter sur place d’une pause bien méritée dans l’un des nombreux petits cafés et restaurants.

Connaissez-vous l’histoire de CADBURY?

cadburyL’histoire de ce réputé géant du chocolat remonte à 1825, il y a donc près de 200 ans. Propriétaire d’une petite entreprise familiale, John Cadbury a d’abord commencé par vendre du thé et du café dans son petit magasin de Birmingham en Grande-Bretagne. Au fil du temps, le chocolat fut ajouté à son inventaire et devait ouvrir à Cadbury Brothers Ltd. un très vaste horizon sur le plan international. Dès le tout début, Cadbury a fait campagne pour la justice, l’égalité, la réforme sociale et même pour le mouvement anti-esclavagiste.

Lorsque John Cadbury prit sa retraite, ce sont ses fils, Richard et George, qui ouvrirent une usine importante dans une banlieue créée à cet effet, six kilomètres de sud de la ville de Bournville. Après la Seconde Guerre mondiale, Cadbury Brothers Ltd. fusionna avec la compagnie J.S. Fry & Sons Limited spécialisée dans les produits à base de chocolat. Cette fusion prit le nom de Cadbury Schweppes en 1969 et d’autres usines ont été ouvertes par la suite en Égypte, en Espagne, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, en Australie ainsi qu’en Tasmanie. La Compagnie a poursuivi son expansion pour atteindre sur le plan international le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.

Rolle et Cadbury

La décision d’établir le siège social de la compagnie en Suisse romande, à Rolle plus précisément, a été motivée par plusieurs raisons. Région située au cœur de l’Europe et ouverte sur le monde, le canton de Vaud se trouve à proximité immédiate des principaux marchés européens de Cadbury Schweppes. De plus, les conditions y sont idéales pour les entreprises et la qualité de vie élevée constitue un avantage à considérer. A Rolle, la compagnie emploie 8’000 personnes sur un effectif mondial de 70’000.

En mai 2008, le groupe Cadbury Schweppes a été scindé en deux entités : Cadbury et Dr Pepper Snapple Group qui regroupe les boissons américaines de l’ancienne entreprise.
En janvier 2010, après plusieurs négociations, Cadbury a accepté l’offre d’achat de 13 milliards d’euros de la compagnie Kraft Foods.

Le vignoble de Lavaux : inscrit sur le Patrimoine mondial de l’Unesco

Le Vignoble de Lavaux
Le Vignoble de Lavaux

Juste au sud de Montreux, s’étendant sur plus de 30 kilomètres le long du versant sud des berges du Lac Léman, les origines du Vignoble de Lavaux remontent aussi loin qu’au XIe siècle alors que les monastères cisterciens et bénédictins contrôlaient cette région. Ce sont ces derniers qui ont façonné à main d’homme, au cours des siècles, ce paysage viticole très particulier. L’excellent état de préservation du vignoble de Lavaux démontre d’une manière très visible son évolution et son développement sur près de mille ans, dans la continuité des traditions culturelles anciennes spécifiques à cette région.

Les pentes fortement inclinées dont le vignoble est constitué sont recouvertes d’étroites terrasses soutenues par des murs en pierre sur lesquelles poussent les vignes. La production de ce vignoble contribua pour une large part au développement de Lausanne et de sa région, tout en jouant un rôle d’importance dans l’histoire géoculturelle de la région. Aussi ces terres sont-elles préservées et protégées avec soin. Les terrasses sont, en effet, toujours autant utilisées et très bien entretenues.

En réaction à l’urbanisation constante des villes en expansion de Lausanne à l’ouest et de Vevy-Montreux à l’est, une protection forte a été mise en place et fournie par les structures suivantes : la loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT) ; l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels (IFP) tiré de la LAT, son Inventaire fédéral des sites construits (ISOS), la loi cantonal sur le plan de protection de Lavaux (LPPL), l’inventaire cantonal des monuments naturels et des sites (IMNS), et le plan cantonal d’utilisation du sol (Plan général d’affectation – PGA) et les réglementations de la construction (RPGA).

Dans cette région, les caveaux de dégustation et les restaurants gourmets ne manquent pas. Les vignobles de Lavaux se laissent tranquillement découvrir à bord du Train des Vignes, qui part de Vevey et conduit à travers les vignobles jusqu’à Puidoux-Chexbres.

Quels sont les organismes vaudois de soutien à l’innovation technologique?

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Ces dernières années, le canton de Vaud a investi dans plusieurs programmes d’aide financière pour soutenir au mieux l’innovation technologique et le développement des entreprises oeuvrant dans ce secteur.  En collaboration étroite avec la CTI (agence suisse pour la promotion de l’innovation), et Alliance (Programme de liaison industrielle entre les entreprises et les instituts de recherche de Suisse occidentale) ainsi que les hautes écoles, un véritable réseau d’aide efficace est devenu accessible et devient peu à peu une plateforme d’échange technologique au niveau européen.  Mis à disposition par le Service de l’Économie, du Logement et du Tourisme (SELT), ces programmes d’aide ont pour objectif de soutenir les petites et moyennes entreprises actives dans les secteurs de cette industrie, des services connexes à la production et des technologies de pointe.

La CTI

La CTI encourage la réalisation de projets de recherche précis et lorsqu’un d’entre eux est retenu, elle peut cofinancer celui-ci à raison de 50% de son coût total. En principe, toutes les écoles à vocation technique ainsi que les universités peuvent participer à ce programme. Dans le canton de Vaud, les écoles suivantes sont particulièrement actives dans le domaine technologique et n’hésitent pas à collaborer avec le secteur privé:

  • L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
  • La Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD)
  • L’Université de Lausanne (UNIL)
  • Le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)

ALLIANCE

Alliance a pour mission de mettre en contact les entreprises en quête de coopération avec les instituts de recherche de toutes les Hautes écoles de Suisse romande. De plus, cet organisme aide les entreprises à identifier leurs besoins, à les traduire en projets concrets et à rechercher les partenaires idéaux au sein des laboratoires des Hautes écoles. Elle s’adresse à toutes les entreprises innovantes de Suisse occidentale, particulièrement les PME actives dans les domaines suivants :

  • micro et nanotechnologies / ingénierie, systèmes
  • technologies de l’information et de la communication
  • technologies biomédicales, sciences de la vie
  • technologies et sciences des matériaux

L’AIT

Il s’agit d’une association mandatée par l’État de Vaud qui s’adresse aux petites et moyennes entreprises manufacturières afin de promouvoir leur collaboration avec les Hautes écoles et le Canton de Vaud. Leur objectif est d’assurer la pérennité de la place technologique vaudoise. Son action concerne les domaines suivants :

  • modernisation des techniques et des méthodes de production,
  • recherche de compétences pour le développement et la promotion de nouveaux produits

L’AIT est étroitement associée au Réseau PLATINN, qui accompagne les PME dans des projets d’optimisation, d’innovation et de coopération dans six cantons romands (Vaud, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais).

VENTURELAB

Iniative de l’agence de CTI, Venturelab s’est donné pour mission de mettre en place des formations gratuites axées sur la pratique et destinées aux étudiants ainsi qu’à la promotion individuelle de projets « start-up » dans les domaines de la technologie de pointe. Venturelab souhaite également promouvoir la création d’entreprises à forte valeur ajoutée.

Résumé de l’aventure Yahoo et Rolle

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Yahoo n’est pas la seule entreprise à avoir pris la décision d’installer son siège social à Rolle, cette commune suisse du canton de Vaud sise dans le district de Nyon.  En effet, Chiquita Brands International, Honeywell, Cisco, Nissan, PPG, Cadbury et Nidecker ont aussi adopté ce territoire. Rolle étant située à une vingtaine de minutes de l’aéroport de Cointrin, dans un cadre de vie d’une excellente qualité, le choix s’avérait propice.  De plus, en s’implantant dans la région, la compagnie Yahoo pourrait profiter des avantages de l’arrêté Bonny qui permet de bénéficier d’allègements fiscaux, ce qui représente un avantage non négligeable.  Un bien beau projet…

Un succès inespéré

Dans les années 90, deux étudiants de l’Université de Stanford aux Etats-Unis, Jerry Yang et David Filo, partagent une même passion pour Internet et ses multiples possibilités. Pour faciliter la recherche sur le Web, ils ont l’idée de créer un topo-guide, sorte de bibliothèque thématique divisée en catégories et sous-catégories qu’ils nomment « David and Jerry’s Guide to the World Wide Web ». La notoriété de ce nouvel outil informatique dépassant leurs prévisions, ils vont peaufiner sans cesse leur annuaire. En 1994, leur site accueillait déjà 10 000 visiteurs, ce qui était spectaculaire à l’époque. Le temps était venu de trouver des partenaires potentiels. L’équipe s’enrichira de nouveaux cerveaux tels que Tim Brady, Donald Lobo, Srenija Srinivasan et Yahoo peut passer à la vitesse supérieure. En 2001, le Canadien Mark Opzoomer (ex-directeur de Virgin Communication et président de Xtempus Ltd) accepte la direction de Yahoo.

Crise financière

Confrontée à la crise financière au début de cette année, Yahoo a vu son bénéfice chuter dangereusement, en particulier au cours du premier trimestre. Le projet de construction de son siège à Rolle est donc suspendu pour l’instant et sa réalisation demeure compromise, tout comme celle du Data Centre que le géant d’Internet comptait installer à Avenches.

Le monde des affaires est bien souvent imprévisible.

Vaud : la plus grande concentration économique de la Suisse occidentale

carte_suisse_romandeLe Canton de Vaud, avec ses 700 000 habitants, compte aujourd’hui parmi les territoires les plus peuplés de Suisse. Quatrième canton du pays par sa superficie, troisième en termes de population, il accueille aujourd’hui des entreprises florissantes et des hautes écoles de renommée internationale. Sa population, essentiellement urbaine, se concentre au bord du Lac Léman et dans le Nord vaudois.

Plus de 40 000 entreprises où s’affairent plus de 340 000 salariés sont basées dans le Canton de Vaud, qui est devenu par le fait même la plus importante concentration économique de la Suisse occidentale. Cette région constitue également l’un des principaux pôles d’innovation, de recherche et de formation professionnelle grâce à son université renommée fondée en 1537 (environ 25 000 étudiants et chercheurs) et son école polytechnique (EPFL). Sans oublier les nombreux instituts de réputation internationale installés sur son territoire ainsi qu’une dizaine de hautes écoles supérieures (HES) qui oeuvrent dans des domaines aussi variés que l’ingénierie, la santé, la pédagogie, le design, les arts et l’hôtellerie,

Depuis plus de dix ans, le canton de Vaud poursuit une politique active de développement axée sur différents créneaux de compétences technologiques et scientifiques telles que la micro-nanotechnologie, les sciences de la vie, l’industrie de précision, les technologies de communication et d’information, les technologies liées à l’environnement et à l’énergie, ainsi que ce qui touche l’industrie agroalimentaire. Un important programme d’aide et d’accompagnement gratuit a été mis en place afin de notamment stimuler la création, le développement et l’implantation d’entreprises actives de ces secteurs d’activités : prêts garantis par l’État, prises en charge des intérêts bancaires, subventions pour la formation du personnel ainsi que pour des projets de développement d’entreprises, mesures fiscales incitatives.

Attirées par l’environnement économique et la présence de compétences de pointe dans leur domaine d’activité, un nombre croissant d’entreprises internationales choisissent le Canton de Vaud pour y développer leurs opérations.

En voici quelques exemples: Cisco, Yahoo, Eaton, General Mills, Logitech, Nestlé, Philip Morris, Nokia Research Center, Merck Serono, Solar Impulse, Siemens, SC Johnson et Schott Guinchard et bien d’autres..

Vevey : siège social de la multinationale Nestlé

Siège de Nestlé à Vevey
Siège de Nestlé à Vevey

Fondée en 1866 par un pharmacien suisse d’origine allemande, Henri Nestlé, la compagnie du même nom – dont le siège social est installé à Vevey – a atteint aujourd’hui un chiffre d’affaires qui lui vaut le 48e rang mondial des grandes entreprises. La compagnie agroalimentaire Nestlé est d’ailleurs cotée au SWX Swiss Exchange.

Henri Nestlé inventa et commercialisa d’abord une farine lactée destinée aux nourrissons,  puis vinrent s’ajouter le lait en poudre, les confiseries, le chocolat, les eaux de santé, les boissons instantanées ainsi que les produits frais, au fur et à mesure de la croissance de sa compagnie en Suisse et dans le monde. Innovatrice de premier plan sur le marché européen, elle a ensuite lancé de nouveaux produits tels que le café soluble (Nescafé), les plats lyophilisés (Bolino) et les surgelés.

En 1985, la compagnie Nestlé a créé un centre consacré à l’alimentation : l’Alimentarium de Vevey qui se situe dans un cadre exceptionnel, au centre-ville de Vevey sur le bord du Lac Léman. Ce musée abrite une exposition permanente présentant la production, la transformation, les effets et la commercialisation des denrées alimentaires dans les quatre domaines suivants: cuisiner, acheter, manger, digérer. Ces informations sur l’alimentation sont complétées par des expositions temporaires interactives et des ateliers de cuisine ainsi qu’une exposition sur l’histoire de l’entreprise Nestlé avec une présentation des groupes de produits les plus importants. Pour plus d’information sur ce musée unique : http://www.alimentarium.ch

De plus, en janvier 2009, Nestlé inaugurait son nouveau « WellNes Center », regroupant ses restaurants d’entreprise, un centre de bien-être et de sport ainsi qu’un centre médical.

Quant à la ville de Vevey, installée au bord de ce grand lac avec une vue superbe sur le panorama alpin, sous un climat particulièrement doux, on comprend pourquoi elle est surnommée « la perle de la Riviera suisse ».

Canton de Vaud : Le « Silicon Valley » de Suisse

L’un des cinq premiers secteurs d’emploi de la Suisse – et l’un des principaux piliers de son économie – est sans contredit l’industrie des technologies de l’information et de la communication (TIC). Plus de 150’000 personnes dans le pays travaillent dans ces champs de compétences, dont 32’000 seulement dans le canton de Vaud.

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On trouve sur ce territoire plus de 1’200 entreprises high-tech et de nombreux centres de recherche publics et privés, parmi les plus réputés d’Europe. La force du secteur informatique et des télécommunications se distingue surtout par le rendement de sa main-d’œuvre, qui est pratiquement trois fois plus productive que la moyenne suisse. Ces résultats hissent ce secteur pratiquement au même rang que les autres activités à forte valeur ajoutée comme la chimie-pharmaceutique et la banque.

Le secteur des technologies de l’information et de la communication regroupe dans le canton de Vaud des multinationales de prestige telles que Yahoo, Salesforce.com et Cisco qui y ont installé leur siège social, cœur de leurs activités de commerce international et de recherche. Véritable réservoir de savoir-faire dans le domaine de la création de logiciels, d’applications multimédias, de traitement, d’analyse et de transmission de données, la région ne cesse de se développer tant sur place que par l’entremise du e-commerce.

Le domaine de la recherche dans le secteur des TIC demeure actif et productif dans la région, notamment à la Faculté informatique et communication de l’École polytechnique de Lausanne (EPFL), à l’Institut d’informatique et organisation (UNIL) également basé à Lausanne ou encore à l’École d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud (HEIG-VD) qui se spécialise en informatique et télécommunications.

Le taux de chômage du canton de Vaud à 4.9%

La conjoncture est au plus bas, le canton compte maintenant 16’401 demandeur d’emploi inscrit (ORP). L’électrotechnique, électronique, horlogerie et optique sont touchés de plein fouet, seul le domaine de la construction s’en sort bien avec l’afflux d’investissement dans la construction et le long hiver qui densifient les travaux aux mois d’été.
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Cela fait 16 ans que le taux de chômage n’avais pas été si élevé dans le canton. Il faut se battre, faire des efforts d’ouverture et être un peu moins gourmand.