La Banque cantonale vaudoise (BCV) enregistre en 2007 les deuxièmes meilleurs résultats de son histoire, ce qui n’a pas empêché son action de chuter en bourse faute de perspectives. Et une page se tourne avec l’annonce du départ de son directeur Alexandre Zeller.
En 2007, la BCV a clos le chapitre des années de crise. Elle a terminé le remboursement des bons de participation et a ramené ses crédits compromis à un niveau «raisonnable». Symbole de ce retour à la normale: la banque a recommencé à payer des impôts, ce qui a pesé sur le bénéfice net en recul de 11% à 477 millions. Les revenus s’inscrivent à 1,1 milliard de francs (-1,1%).
Le bénéfice brut s’est établi quasiment au même niveau (-1%) que le record de 2006. La BCV a poursuivi sa politique de réduction des crédits compromis. Cela a permis la libération de provisions entraînant 283 millions de produits extraordinaires (+16%), un scénario qui ne pourra pas se reproduire dans les mêmes proportions lors des prochains exercices, a averti la banque. Ces résultats ont pourtant déçu les analystes, entraînant une chute du titre en bourse. / ats-afp-reuters